Prendre du temps pour soi : et si cela devenait possible ?
- karinebassetti
- 7 oct.
- 17 min de lecture
Le paradoxe du "prendre soin de soi”
On rêve tous d’un moment pour souffler, mais dès qu’on s’y autorise,
une petite voix intérieure vient nous juger.
Et si cette voix se trompait ?
Karine BASSETTI - coach de vie

"Prendre du temps pour soi."
Une expression simple, presque évidente…
et pourtant, combien d’entre vous y parviennent vraiment ?
Vous rêvez de moments pour souffler, d’un espace rien que pour vous, d'activités pour vous recentrer...
mais dès que vous tentez de vous accorder cette pause,
une petite voix intérieure se manifeste :
“Je n'ai pas le temps.”,“je devrais être en train de faire quelque chose de plus utile.”,“je vais perdre du temps.”
C’est paradoxal, n’est-ce pas ?
Vous aspirez à plus d’équilibre,
MAIS vous culpabilisez dès que vous vous arrêtez.
Vous rêver de faire une pause, de ralentir, de souffler,
vous rêver d'un instant rien qu'à vous qui vous inspire, qui vous fait sentir vivant.e
MAIS vous vous heurtez à des croyances tenaces, puissantes, bien ancrées.
“Prendre du temps pour soi, c’est être égoïste.”“Le repos, ça se mérite.”“Les autres vont penser que je suis paresseux.”“Je dois d’abord penser aux autres avant de penser à moi.”...
Et vous ?
Quelle est cette croyance qui vous empêche de prendre du temps pour vous ?


Dans cet article, je vous invite à explorer ensemble 3 croyances fréquentes,
à les remettre en question, pour vous aider à avancer et à vous en libérer.
Cela ne remplace pas un travail avec un psychologue ou un coach de vie mais mais c’est une invitation à reprendre les rênes, à vous écouter, et à faire de petits pas vers une vie plus alignée et plus confiante.
Cela ne remplace pas non plus un avis médical...si vous êtes épuisé.e, commencez par en parler avec votre médecin afin de réaliser un check up complet.
SOMMAIRE
Toutes les pauses ne se valent pas
La nature de votre pause compte
Pause stratégique = performance préservée
Une pause peut être au service de votre objectif
Le faux repos
Les excès
La culpabilité
L’absence de déconnexion
L’incohérence avec l’objectif
1. Les risques quand on ne prend pas de temps pour soi ?
1. Les risques pour soi
En s 'oubliant, on s'épuise
Ne pas prendre de temps pour soi, c’est vivre en mode survie.
C’est avancer sans jamais recharger ses batteries, en pensant tenir, jusqu’au jour où le corps ou l’esprit tire la sonnette d’alarme. Peu à peu, la fatigue, l'épuisement s’installent, la clarté d’esprit s’émousse, l’irritabilité s’accroît, la frustration grandit. Ce que l'on fait perd son sens, on se met à procrastiner. On devient plus réactif, à cran, hypersensible, moins présent, moins aligné. On en veut même à ces personnes pour qui on se démène...Sur le papier, on a tout pour être heureux et pourtant le malaise s'installe...

En s'oubliant, on s'éloigne de soi et on perd confiance en soi

En effet, lorsqu’on ne s’accorde jamais d’espace, on finit par perdre le contact avec ses besoins réels, ses envies profondes, son rythme naturel. On agit par automatisme, par devoir, par peur du regard des autres, mais plus vraiment par choix. À long terme, cela érode la confiance en soi : comment croire en quelqu’un qu’on ne prend jamais le temps d’écouter ? Comment se sentir légitime, aligné.e, vivant.e, quand chaque journée est une course contre soi-même ?
Sans s’en rendre compte, on glisse dans un cercle vicieux :
plus on s’oublie, plus on s’éloigne de soi...
et plus on perd la qualité de lien aux autres,
plus on doute de soi.
En s 'oubliant, on perd la qualité du lien à l'autre
À force de s’oublier, on finit non seulement par se perdre…mais aussi par perdre la qualité du lien avec ceux qu’on voulait tant préserver.
Dans la sphère familiale, c’est ce parent épuisé et vidé qui s’impatiente ou s’énerve alors qu’il voudrait être doux et attentif avec ses enfants, qu'il voudrait dialoguer sereinement avec ses adolescents.
Dans un couple, c'est cette personne qui, à force de ne pas s'écouter, se montre moins présent.e, moins patient.e avec son conjoint.e.
Dans les relations amicales, c’est cette personne qui s’épuise à être toujours là pour les autres mais qui finit par se sentir vide, frustrée, incomprise..c'est cet ami qui finit par refuser des invitations ou qui continue de donner à contre coeur.
Au travail, c'est ce collègue qui n'arrive pas à s'affirmer, qui n'arrive pas à dire "non".
À force de s’oublier, on finit non seulement par se perdre… mais aussi par perdre la qualité du lien avec ceux qu’on voulait tant préserver.



Ne pas prendre de temps pour soi, c’est courir le risque de
se vider intérieurement,
jusqu’à ne plus avoir d’énergie ni pour soi, ni pour les autres.
On imagine que s’oublier est une preuve d’amour ou de dévouement…
mais en réalité, c’est justement
ce qui peut fragiliser le plus nos relations et nuire à ceux qu’on voulait protéger.
Trop souvent, nous regardons seulement le court terme, celui où l’on donne, où l’on s’agite, sans voir que s’épuiser finit toujours par nous éloigner de l’essentiel : de nous, et de l’autre.
En réalité, prendre soin de soi, c’est bien plus qu’un moment de détente : c’est un acte de respect envers soi et envers les autres, car sur le long terme, c’est ce qu’il y a de plus juste et nourrissant.
Le don authentique, la présence véritable,
ne peuvent naître que d’un cœur nourri, d’un esprit reposé,
d’une personne qui s’autorise à respirer.



2. Les risques pour les autres
Les rendre dépendants, les fragiliser
À force d’en faire trop, de vouloir tout porter, tout anticiper, tout arranger, de ne jamais dire "non", on pense aider… mais on finit souvent par déposséder l’autre de sa propre vie. À trop donner, on empêche parfois ceux qu’on aime de prendre leurs responsabilités, de faire leurs choix, de se tromper et d’apprendre par eux-mêmes.
Sous couvert de bienveillance, on prend la place qui devrait être la leur. Et sans s’en rendre compte, on installe une forme de dépendance, qui les empêche de prendre confiance en eux.
En voulant protéger, on prive.
En voulant alléger,
on retire à l’autre la possibilité de se construire, de se renforcer, de grandir.
Prendre soin de soi, c’est aussi laisser aux autres la liberté d’être pleinement acteurs de leur vie. Cela permet une relation plus saine, plus juste, plus équilibrée et authentique.
Leur transmettre des valeurs et des croyances
La valeur travail est tout à fait précieuse et respectable...mais en s'oubliant totalement, on transmet implicitement à nos proches qu’il faut se sacrifier pour être efficace et productif, pour exister, pour mériter le respect, l'amour. On laisse penser que le repos est une faiblesse, que c'est honteux, que c'est égoïste.
Est ce vraiment ce modèle que vous souhaitez transmettre ?
Est-ce vraiment la vie que vous voulez pour vos enfants si vous en avez ?
En vous autorisant à prendre du temps pour vous, vous leur montrez qu’il est possible de beaucoup travailler (si c'est une valeur importante pour vous) tout en continuant de s’écouter, de respecter ses limites, de trouver un équilibre entre donner et se ressourcer.
Prendre du temps pour vous pourrait inspirer vos proches et vos ami.e.s...et les autoriser à s'écouter à leur tour.
2. Les croyances qui sabotent nos pauses, qui nous empêchent de prendre du temps pour soi
Prendre du temps pour soi semble simple en théorie. Mais dans la pratique, cette démarche se heurte souvent à un mur : celui des croyances limitantes, ces petites pensées ancrées dans notre esprit qui nous jugent, nous freinent et nous culpabilisent.
Ces croyances ne sont pas des vérités : ce sont des héritages. Des messages intériorisés, transmis par la culture, la famille, ou la société et qui finissent par façonner notre rapport au repos, au mérite, au travail, à la valeur personnelle.
Identifier nos croyances, c’est déjà commencer à s’en libérer.
Voyons ensemble 3 croyances fréquentes… et surtout, voyons comment les transformer.
1. Croyance 1 : "Prendre du temps pour soi, c’est être égoïste"
Qu'est ce qui se cache derrière cette croyance ?
Souvent, on confond penser à soi avec être égoïste, égocentrisme et écoute de soi.
Cette idée est profondément ancrée dans notre société. Mais en réalité, il existe deux formes très différentes d’égoïsme :
• L’égoïsme toxique : imposer ses besoins aux dépens des autres.
• L’égoïsme sain : reconnaître ses besoins, les respecter, les exprimer, sans nuire à personne.
Voyons les choses autrement, changeons d'angle :
Penser à soi ne signifie pas nuire aux autres.
Mais, si vous avez grandi dans une logique binaire, soit tu donnes, soit tu es égoïste, alors vous avez peut-être appris à rejeter cette idée que vous avez le droit de vous écouter et de prendre du temps pour vous..
Et pourtant, s’écouter, se respecter, se recharger… ce n’est pas s’exclure de la relation, c’est au contraire s’y engager pleinement, avec conscience et justesse.
❌ "Si je prends du temps pour moi, c'est être égoïste"
✅ C’est en me ressourçant que je suis authentique et dans un vrai lien à l'autre
💬 On ne peut pas remplir le verre des autres avec une carafe vide..
(bon, j'en conviens, l'image est un peu spéciale, mais comment voulez-vous donner aux autres si vous êtes vide ?!)
Des questions de coach pour VOUS faire avancer
Vous vous sentez concerné.e par cette croyance? Je vous invite à lire ces questions et à prendre le temps d'y répondre avec le plus de sincérité possible. Soyez honnête avec vous-même !
👉 Si vous continuez à croire que s’occuper de vous, c’est égoïste, si vous continuer à vous nier, à vous oublier, à vous empêcher de prendre du temps pour vous… à quoi est-ce que vous renoncez ? Que risquez-vous de perdre ? Qui risquez-vous de perdre ? À court terme, à long terme ?
👉 À quoi ressemblera votre vie dans 1 an, dans 5 ans, dans 10 ans si vous continuez ainsi ?
👉Quand avez-vous réussi à prendre du temps ? Retournez dans ce souvenir. Qu'avez-vous ressenti sur le moment ? et après coup ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Quels ont été les bénéfices pour votre entourage ?
Petit exercice pratique
Pour vous qui avez l'impression d'être égoïste quand vous prenez du temps pour vous, faites l’exercice suivant :
Listez au moins 10 bénéfices concrets que cela apporte aux autres lorsque vous vous octroyez une pause (votre conjoint.e, vos enfants, vos parents, vos collègues, vos amis ...).
Alors ? Avez-vous vraiment des raisons de culpabiliser ? Qu'est ce qui vous empêche finalement de prendre du temps pour vous?

2. Croyance 2 : "Les autres vont penser que je suis paresseux.se"
Qu'est ce qui se cache derrière cette croyance ?
Derrière cette peur se cache souvent un besoin profond de reconnaissance et de légitimité. On redoute le regard d’autrui et on se sent obligé de prouver sa valeur en restant constamment “utile” et “actif”.
Pourtant, chercher à exister à travers le regard des autres, c’est leur confier la clé de notre paix intérieure. Or, le jugement des autres reflète rarement notre réalité, qui nous sommes réellement : il s’agit souvent de leurs propres peurs, attentes ou croyances (ex: “il faut travailler dur pour réussir”).
Voyons les choses autrement, changeons d'angle :
Se reposer ne signifie pas être paresseux : cela signifie honorer ses besoins, se régénérer, et cultiver l’énergie nécessaire pour avancer ensuite avec authenticité.
Le repos permet de se reconnecter à soi, de régénérer son énergie, d’apaiser le mental et de laisser émerger des idées nouvelles.
Vous l’avez sans doute déjà vécu : après avoir travaillé sans relâche, vous vous retrouvez bloqué.e, incapable d’avancer. Puis, en faisant une pause, en allant marcher, courir, prendre une douche, danser (...) tout s’éclaire soudain. L’idée que vous cherchiez arrive naturellement… parce que votre créativité a enfin l’espace de s’exprimer.
Pour résumer :
❌ "Si je prends du temps pour moi, c’est être paresseux"
✅ Prendre du temps pour se reposer, c’est honorer ses besoins et se ressourcer pour être pleinement soi‑même. C’est en me ressourçant que je peux être efficace, authentique et créatif.
💬 Prenons le feu comme métaphore :
Un feu a besoin de bois (le combustible qui nourrit la flamme) et d’oxygène (le comburant qui lui permet de brûler). Sans oxygène le feu s'éteint. Sans pause nous nous vidons.
Vous voyez où je veux en venir ? Ces "moments juste pour nous" nous permettent de nous oxygéner, nous ressourcer et nous nourrissent intérieurement. Ils entretiennent notre flamme pour qu’elle continue de brûler avec force et clarté. Une fois attisée, cette flamme intérieure peut alors réchauffer et éclairer les autres.
Des questions de coach pour VOUS faire avancer
👉 Que cherchez-vous vraiment à prouver en restant toujours occupé.e ? A qui voulez-vous le prouver ?
👉 Et si vous acceptiez un peu cette part de vous qui est "fainéante", cette part de vous qui veut ralentir, profiter...que vous a t-elle déjà apporté par le passé?
Trouvez au moins 3 situations où vous vous êtes posé.e? Trouvez au moins 10 bénéfices pour vous, pour les autres...si si , cherchez bien !
👉 Qu’est-ce qui, là maintenant, vous aiderait vraiment à vous ressourcer ? De quoi avez-vous besoin au plus profond de vous ?
Petit exercice pratique
Notez au moins 5 activités que vous avez déjà testées et qui vous font du bien.
Puis demandez-vous : Comment pourrais-je créer de l’espace dans mon quotidien pour en pratiquer au moins une ?
NOTEZ-LE dans votre agenda ! Prenez ce RDV avec vous-même ! Et assumez-le auprès de votre entourage : "tel jour à telle heure je ne serai pas disponible, je prendrai soin de moi !".
Au début cela sera peut être difficile pour certain.e.s d'entre vous mais vous verrez, avec l'entrainement cela sera de plus en plus naturel.

3. Croyance 3 : "Si je fais une pause, je vais perdre en efficacité"
Qu'est ce qui se cache derrière cette croyance ?
Derrière cette peur se cache souvent une pression à la performance et le culte de l’action constante. On associe l’idée de "toujours avancer" à la productivité maximale, une logique héritée du taylorisme, qui valorisait chaque minute de travail comme une unité de rendement.
❌ Je travaille sans relâche = je suis plus productif
❌ Faire une pause = perte d'efficacité
Voyons les choses autrement, changeons d'angle :
✅ Le travail sans relâche = épuisement
Avancer sans pause, c’est courir droit vers l’épuisement. Le corps lâche, le mental s’effondre et, au lieu de progresser, on s’épuise jusqu’à ne plus pouvoir avancer. Notre cerveau et notre corps ont besoin de moments de récupération pour fonctionner pleinement.
La récupération des sportifs semble évidente ...Les muscles on besoin d’alternance entre effort et repos ... sans cela, ils s’épuisent, perdent en efficacité, et risquent même la blessure.. Un repos stratégique permet au muscle de se régénérer et de se renforcer.
La fatigue mentale accumulée diminue notre énergie, notre concentration, notre créativité et la qualité de nos décisions.
✅ Le travail sans relâche = perte de motivation, de sens et de productivité sur le long terme
Je vous glisse ici un extrait emblématique du film Les Temps Modernes de Charlie Chaplin, illustrant de manière satirique l'absurdité du travail à la chaîne et la pression constante exercée sur les ouvriers. Cette critique sociale met en lumière comment la recherche incessante de productivité peut conduire à l'épuisement et à la perte de sens. Ne vous êtes vous jamais senti.e comme Charlie Chaplin ?
✅ Pauses stratégiques = amélioration de la concentration, mémorisation et productivité
La loi des rendements décroissants, issue de l'économie, montre qu'au début, plus on fait d'effort plus on a de résultats...mais que cette courbe des résultats finit par baisser si on ne fait pas de pauses.
Au fil du temps, sans pause, l’énergie diminue, la concentration chute, et l'on devient de moins en moins productif.
A l'inverse, il est scientifiquement prouvé que nos capacité cognitives et notre créativité se développent lorsqu’on s’accorde des moments de récupération. Je vous joins une petite vidéo qui parle de la pause stratégique essentielle pour une bonne concentration, une meilleure mémorisation et donc une meilleure productivité !
✅ Les pauses = laissent la place à notre créativité
Par ailleurs, nous oublions aussi que lorsque nous lâchons prise, que nous sommes dans un certain flow, des idées nouvelles émergent. Notre créativité est libérée. On trouve alors une solution à un problème, une nouvelle idée, une inspiration...Certains atteignent cet état en se mettant en action (marche, sport), d'autres en se réservant des moments de "calme" (peinture, contemplation, méditation, sieste...), d'autres en se connectant à la nature, d'autres en se connectant à des proches...
Bien sûr, ces "moments productifs inopinés" (💡quand l'inspiration/la solution/l'idée arrive alors qu'on n'est plus en train de la chercher activement 💡) ne sont possibles que si on a eu des moments de grande concentration avant...C'est le combo des deux qui va être efficace, la détente seule n'apporte pas cela. Louis Pasteur disait d'ailleurs : "Le hasard ne favorise que les esprits préparés"...
Voici un exemple de sérendipité : Alexander Fleming cherchait à étudier des bactéries, mais il remarqua par hasard qu’une moisissure (Penicillium) avait tué les colonies bactériennes. Il n’avait pas prévu de découvrir un antibiotique, mais ce fut une révolution médicale.


Pour résumer :
❌ "Si je fais une pause, je perds du temps"
✅ Faire une pause bien choisie, c’est recharger ses batteries, améliorer sa concentration, sa mémorisation, laisser de la place à sa créativité et gagner en efficacité.
Pause = amélioration de la productivité, gain de temps
💬 Se ressourcer n’est pas une perte de temps mais au contraire, c'est la clé pour en gagner !
Des questions de coach pour VOUS faire avancer
👉 Quand vous êtes vous acharné.e dans une tâche sans pour autant avancer efficacement ?
👉 A l'inverse, quand avez-vous ralenti, fait une pause et que cela vous a finalement permis d'avancer plus vite ou mieux ? Quelle était la nature de cette pause, de cette activité qui vous a ressourcé.e ?
👉 Quelles tâches gagneraient en qualité si vous les réalisiez avec plus d’énergie et de clarté ?
Petit exercice pratique
Notez 3 à 5 petites pauses ou rituels qui vous ont fait du bien, qui vous ont redonné de l'énergie, de la motivation, de la créativité et qui vous ont alors rendu.e plus efficace.
Choisissez-en au moins une à intégrer dans votre journée.
Observez l'impact de cette pause et verbalisez-le : "Tiens, quand je fais ...je me rends compte que je suis plus efficace ensuite.". Vous enverrez alors un message différent à votre cerveau, vous verrez à quel point c'est puissant ...
Recommencez ! Votre cerveau a besoin de preuves que ça marche pour implémenter cette nouvelle croyance ...

3. ⚠️ Les clés d'une pause qui ressource
Attention, je dois tout de même apporter une précision importante ...de quelle pause parle-t-on ?
La qualité de la pause compte autant que la pause elle-même :

⚠️ Toutes les pauses ne se valent pas
Une pause efficace régénère votre énergie, elle ne la vide pas.
⚠️ La nature de votre pause compte
Se reposer ne suffit pas : choisissez une pause qui recharge vraiment votre corps et votre esprit.
Pour un rugbyman professionnel, par exemple, une vraie pause sera une sieste réparatrice, un bain froid ou un moment calme pour relâcher la tension ...certainement pas une soirée bien arrosée qui l’épuiserait davantage.
Pour un étudiant, une pause bénéfique pourra être une séance de sport, une sortie au cinéma entre amis (etc etc...) plutôt que deux heures passées à scroller sans fin sur son téléphone.
La nature même de votre pause détermine si elle vous régénère vraiment ou si elle vous fatigue encore plus.
⚠️ Pause stratégique = performance préservée
Le type de pause détermine si vous revenez plus fort ou simplement fatigué. A vous de sentir si vous avez besoin d'une pause qui vous mette en action ou d'une pause calme
C’est ici que votre système nerveux entre en jeu : une pause stimulante active plutôt le système sympathique (celui de l’action, de l’élan), tandis qu’une pause apaisante favorise le système parasympathique (celui du repos, de la relaxation).
Alterner consciemment entre ces deux dynamiques permet d’éviter l’épuisement et de retrouver un équilibre durable entre énergie et régénération.
⚠️ Une pause peut être au service de votre objectif
Une pause n’est pas une coupure "inutile" : selon celle que vous choisissez, elle peut être au service de votre objectif. Prenons quelques exemples généraux et caricaturaux afin d'illustrer cela : pour un étudiant déterminé à réussir ses études, une pause active ou créative (sport, musique) aide à oxygéner son cerveau, soutient sa mémoire et s'avère donc essentielle au projet qui lui tient à coeur.
Pour un manager, quelques minutes de respiration ou de méditation avant une réunion favorisent la clarté et la qualité de présence et vient donc renforcer la posture qu'il a envie d'avoir auprès de son équipe.
Pour un parent, un moment à soi permet de retrouver la patience et la disponibilité dont il a envie de faire preuve avec ses enfants.
Je repense à une de mes coachées qui s'était octroyée une séance chez une manucure, cette pause était au service de son besoin de prendre soin d'elle et de retrouver sa part de féminité. Une autre s'était réservée quelques jours de vacances...pause dont elle avait besoin pour se prouver à elle-même qu'elle était capable de partir seule. Elle travaillait sur sa confiance en elle et sur son indépendance...Ces pauses ressourçantes étaient directement au service de leurs objectifs.
4. 🚫 Les pièges à éviter
Le faux repos : Scroller sans fin 📱 et procrastiner
Les excès : Pauses trop longues ⏳ou trop stimulante (jeux vidéo, séries, alcool…) qui finit par casser votre rythme au lieu de vous régénérer.
La culpabilité 😓: culpabiliser de s’arrêter revient à saboter les bénéfices de la pause. La récupération est un investissement, pas une perte de temps.
L’absence de déconnexion 💻 : rester physiquement au bureau ou devant l’écran empêche de vraiment couper et recharger.
L’incohérence avec l’objectif : choisir une pause qui épuise davantage (soirée arrosée avant un match, marathon Netflix en période d’examens…) au lieu d’une pause qui soutient vos priorités.
Conclusion
Dans une société qui valorise la productivité,
prendre soin de soi, prendre du temps pour soi est devenu presque un acte de courage (oui oui !)
pourtant, ce n’est pas un luxe : c’est une nécessité profonde.
Prendre du temps pour soi, ce n’est pas simplement se reposer.
C’est s’offrir un espace pour s’écouter,
pour se demander ce que vous désirez vraiment,
pour vous reconnecter à vos besoins et à vos envies.
C’est sortir du mode “pilote automatique” pour revenir à ce qui compte vraiment pour vous,
à ce qui vous nourrit et vous aligne.
Et ce mouvement vers soi est intimement lié à la confiance en soi :
avoir confiance en soi, ce n’est pas seulement “se sentir capable”,
c’est avant tout se connaître, oser honorer ses besoins, et surtout passer à l’action en accord avec eux.
C’est cette mise en mouvement alignée,
agir parce que vous vous êtes écouté.e,
qui fait grandir la confiance.
Et plus vous agissez en cohérence avec vous-même,
plus votre confiance devient solide, ancrée, vivante.
Prendre du temps pour soi,
c'est se permettre de se connecter à soi-même et
s’écouter, se respecter, se ressourcer
et pouvoir être alors dans un lien profond à l'autre.
Cette pause stratégique permet également
de recharger ses batteries, d'améliorer sa concentration, sa mémorisation, laisser de la place à sa créativité et gagner en efficacité.
Sur le long terme et dans tous les domaines (pro ou perso) nous sommes gagnants à tous les niveaux : notre confiance en nous, notre santé physique et mentale, nos relations et même notre efficacité.
Où en êtes-VOUS ?
Arrivez-vous à vous prendre du temps pour vous ?
Parvenez-vous à vous réserver des moments, des espaces juste pour vous, pour vous ressourcer ?
Pas vraiment ?
Vous courrez sans cesse après le temps ?
Vous n'arrivez pas à dire "non", vous vous pliez en quatre pour les autres ?
Vous vous sentez épuisé.e, vidé.e, sans énergie, éteint.e ?
Peut-être êtes-vous frustré.e, triste, en colère ?
Et au fond, vous sentez bien que quelque chose doit changer.
La BONNE NOUVELLE,
c’est qu’il est possible de changer des habitudes bien ancrées
et d'apprendre à prendre du temps pour vous :
Identifier les croyances qui vous en empêchent.
Les transformer pas à pas.
Découvrir les pauses qui vous ressourcent vraiment.
Bloquer ces moments dans votre agenda et les protéger.
Faire de ces rendez-vous avec vous-même une priorité non négociable.
Vous pouvez faire ce cheminement seul.e ou choisir de vous faire accompagner
par un coach de vie sur cette problématique.
Si mon article et mes mots résonnent, si vous avez envie d'aller plus loin, de vraiment passer à l'action et tester le coaching bien être avec une coach de vie passionnée et investie à 1 000 % (moi !) alors cliquez pour réserver un créneau ! Que vous soyez sur Lyon, sur Saint Genis Laval ou aux quatre coins du globe, je serais ravie de faire votre connaissance, en présentiel ou en visio.
Le coaching de vie
est un outil puissant pour apprendre
à prendre soin de soi.
🧠 Changer une croyance, surtout si elle est ancrée depuis longtemps, est un vrai défi…Quand on est convaincu·e de quelque chose, notre cerveau cherche des preuves pour avoir raison, c’est ce qu’on appelle le biais de confirmation..
💡 C’est là que l’accompagnement d'un coach en développement personnel prend tout son sens : il permet d’ouvrir de nouvelles perspectives, de sortir des schémas répétitifs… et de vous reconnecter à votre vrai pouvoir.
📞 Si vous sentez que c’est le bon moment pour vous,
je vous invite à réserver un appel découverte offert, sans engagement.
Un moment pour vous, rien que pour vous,
pour explorer où vous en êtes et voir si je peux vous aider à franchir un cap.
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coach de vie















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